Sàga Grande Sorcière de Philaé
| Sujet: [Sàga Delaney] si les choses n'étaient pas ce qu'elles semblent être Dim 12 Fév - 20:54 | |
| Sàga Delaney | | Informations Personnelles: | Surnom : La dame de glace Âge: 20 ans Race : Banshee Orientation sexuelle : Bisexuelle Confrérie : Les sœurs d'Isis
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Plus Sur Vous? | Péché : Envie Provenance : Sultanat d’Égypte Alignement : Neutre Avez Vous d'autres personnages sur le forum? Non Code du Règlement : Validé par Son Altesse ♫. | Citation | |
| Informations psychologiques et physiologiques |
Description PsychologiqueQualités:
Calme : Chez elle, on peut le voir soit comme une qualité soit comme un défaut. Elle ne s'énerve jamais et reste d'un calme imperturbable. Rien ne semble l'atteindre ni même la blesser. Elle est très douée pour laisser les autres péter un câble à sa place.
Droite : Non non!! Ne vous étonnez pas ! Sàga est l'une des âmes les plus droites que la terre n’est jamais portée. C'est une personne juste, qui se soucie du bien-être des gens qu'elle aime. Ils sont sa seule famille et il n'est pas rare de la voir se faire sermonner par des disciples du temple. Défauts:
Apathique : Sàga est une personne que l'on pourrait presque qualifier d'insensible et indifférente aux douleurs humaines, enfin indifférentes dans le sens qu'elle ne montre guère qu'elle se réjouit du malheur des autres. Elle a toujours des airs un peu distants voir absents et l'on ne sait jamais à quoi elle pense, ni même ce qu'elle ressent. Juste que parfois, on perçoit un sourire en coin qui la rend quelque peu inquiétante.
Tête en l'air : Eh oui ça vous étonne sans doute, mais Sàga à son côté un peu clown. Elle a tendance à oublier pas mal de choses et surtout d'arriver en retard ou à l'improviste. On se demande comment on peut tolérer une telle irresponsable en tant que grande sorcière du Caire. C'est une personne qui a également la mauvaise habitude de s'encombrer des objets inutiles et de ne plus savoir où les mettre. Ils traînent donc de partout, et surtout dans des endroits pour le moins incongrus. Vous ne mettriez pas une armure, dans votre cabinet d'aisance j'espère ? Ben Sàga si... Autre trait de caractère:
Pragmatique : Sàga est très terre à terre, elle connaît la valeur des choses, et des sentiments dont elle peut en tirer profit parfois même, sans état d'âme. Ce n'est pas en soi un défaut, ni même une qualité vu l'usage qu'elle en fait. Autre: | Description PhysiqueTaille :1 mètre 60 Poids : 50 kg silhouette : Longiligne, avec des formes plutôt avenantes. Couleur de la peau : blanche Forme du visage : En ovale allongé avec des traits fins. Couleur des yeux : Rouges scintillants avec une nuance bordeaux et chocolat. Forme des yeux : En amande, souvent soulignée par une fine couche de Khôle. Forme du nez : Petit nez retroussé. Forme de la bouche : Fine bouche avec des lèvres délicatement ourlées. Couleur des cheveux : Blancs comme de la soie avec la même douceur et un certain lustre. Type de Coiffure : Détachés, Sàga a les cheveux qui lui arrive jusqu'au fessier, il lui arrive de les tresser ou de les glisser sous une perruque rituelle. Vêtements : Sàga porte essentiellement des robes immaculées de lins ou en toile d’araignée. La plupart sont assez transparentes sur certaines parties du corps, notamment au niveau des jambes. Une ceinture de perle ceint souvent sa taille. Lorsqu'elle est en déplacement hors du temple de Philae, elle revêt de robe assez lourde et sombre, limite bouffante. Bijoux : Elle porte le nœud d'Isis autour du cou et un bracelet doré en forme de serpent qui entoure son bras. Armes portées : Un poignard rituel avec un scarabée bleu incrusté dans le manche. Tatouage(s), piercing(s), cicatrice(s) : Une longue cicatrice blafarde traverse le long de son dos, seule témoin d'un triste passé où elle aurait pu mourir si les sœurs d'Isis n'étaient pas intervenues .
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Signe Particulier
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| Informations générales | Ce que votre personnage aime :
Elle aime la propreté, les bonnes odeurs, la nature, les voyages. Elle aime prendre son temps, vivre au jour, le jour. Elle aime également les livres, elle a souvent le nez plongé dedans au point de sembler absente et invisible, comme si son âme avait quitté son corps pour de nouveaux horizons. C'est une forme comme une autre pour elle, de voyager davantage. Ce que votre personnage n’aime pas :
Elle n'aime pas les faux jetons, les lèches-bottes, les enquiquineurs, les inquiets de service, ceux qui pète plus haut que leur cul, ceux qui essaie d'être indifférent et qui se mentent à eux-mêmes, les égoïstes et les menteurs. Elle hait particulièrement ces derniers dont elle ferait bien trancher la langue. Elle déteste qu'on la trompe et qu'on lui mente, et ce même pour la préserver. Un mensonge d'amour peut conduire à une rupture. Ne la ménagez jamais, elle préférera toujours qu'on lui dise la vérité, quitte à vous virer du lit ou de sa vie. Talents ou compétences : Sàga ne manque jamais sa cible, elle est très douée au lancer de poignard. Elle s'est entraînée des années durant avec cet objet offert par l'ancienne grande prêtresse de l'ordre aujourd'hui décédée de vieillesse. Armes: À part le poignard rituel, elle ne porte pas autre chose. Pouvoir magique : Par son péché de l'Envie, Sàga est capable de générer ou d'annuler des illusions. Ce péché de sa race a été réveillé par la grande prêtresse d'Isis lorsque celle-ci a formé Sàga. Ce fut une expérience douloureuse. Son pouvoir de naissance est des phéromones animales, si l'on peut appeler ça ainsi. Les animaux ne l'adorent pas, en revanche ils peuvent communiquer avec elle et ils la considèrent comme étant l'une des leurs. Les deux pouvoirs qu'elle acquit lors de l'officialisation de l'ordre des sœurs d'Isis sont l'animation des objets, ce qui est relativement pratique quand elle cherche quelque chose et le pouvoir de guérison, ce qui fait d'elle une sorcière presque inoffensive.S'ajoute à tout cela, la télépathie.
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| Informations sociales | Royaume d’origine : Sultanat d’Égypte, région d'Abou simbel.
Royaume de résidence : Sultanat d’Égypte, île de Philae.
Relation que possède votre personnage :
Maël, grand inquisiteur de Jérusalem : Il semblerait que nos routes soient amenées à se croiser régulièrement. Je ne sais pas si c'est de l'amour ou bien de la haine que j'éprouve à ton égard... Il faut dire que ces deux sentiments me sont parfaitement étrangers. Ou bien est-ce du désir ? Les relations qui nous unissent sont simplement indéfinissables d'autant plus que tout nous oppose; notamment nos rangs et nos races. Je sais toutefois, nous ne renoncerions jamais à nos fonctions respectives et que nous ne commettrons jamais la bévue de nous compromettre aux yeux de nos supérieurs. |
| Informations historiques | Histoire : Il y a vingt ans de cela, sur la terre des pharaons disparus, au pied même du temple enseveli de Ramses II à Abou simbel, naquit dans le sang et les hurlements d'une mère, la petite Sàga. Ses parents des Banshees âgés, tous deux d'une centaine d'années avaient fui l’Europe pour trouver refuge sur une terre neutre, celle du sultanat d’Égypte. Ils avaient choisi cette terre de chaleur au profit de la banquise, car ils étaient incapables d'accepter le fait qu'on puisse les forcer ou même les influencer à se réfugier quelque part, loin d'une civilisation pourvoyeuse de chaleur et d’énergie vitale. Leur personnalité fière et droite, ainsi que leur envie de toujours faire le contraire de ce qu'on leur disait avait fait d'eux des parias auprès des leurs. Ils n'étaient d'ailleurs pas n'importe qui, ils étaient issus de deux anciennes familles conservatrices qui privilégiaient les mariages consanguins afin de préserver la pureté d'un sang immémorial. L'union des parents de Sàga avait soulevé une énorme vague de reproches silencieux et pendant longtemps, il leur fut interdit de donner la vie. Leur exil en Égypte , loin des clans, les avait délivrés de cette interdiction. Neuf mois après leur arrivée en terre neutre, un beau bébé était né, une petite fille qu'ils voulurent nommer Sàga en honneur d'une déesse nordique liée aux histoires. Pendant longtemps, ils menèrent une vie de nomade sans jamais se sédentariser. Ils ne restaient jamais à un endroit plus de deux jours d'affilés. Le sang des voyageurs coulait dans leur veine, les poussant à ne jamais se lier trop longtemps aux personnes qu'ils rencontraient. Ils se méfiaient et cette méfiance était réciproque. Leur apparence immaculée attirait les regards et engendrait la haine de la différence. Leur fuite éperdue et continue était souvent due à leur régime alimentaire. Ils ne tuaient jamais leur victime, mais en revanche ne lui demandait jamais son avis pour s'emparer même à petites doses de son énergie vitale. Leur passage laissait souvent certaines personnes un peu amorphes, notamment des humains réputés pour être de gaillard solide et inépuisable. Hélas pour eux, bouger ne suffisait pas, au dixième anniversaire de Sàga, ils furent attaqués par des villageois particulièrement violents qui avaient entendu parler d'eux en très mauvais termes. Il n'y a rien de plus terrible que le bouche à oreille et les rumeurs. Ils avaient fait des parents de la petite, de dangereux meurtriers. On leur balança des pierres et l'une d'elles toucha mortellement la mère de Sàga qui voulait protéger sa fille. Elle s'écroula devant les yeux horrifiés de cette dernière qui bien sûr hurla de tout son cœur sa profonde détresse. Son cri si déchirant poussa les habitants à se boucher les oreilles, une diversion que le père profita pour s'enfuir avec son enfant, laissant ainsi le corps de son épouse à la merci des charognards. Il savait qu'il ne pouvait plus rien faire pour elle et c'est le cœur lourd qu'il avait dû courir au loin, son enfant dans ses bras. Malheureusement, il n'alla pas loin, une lance se ficha dans son dos. Stupéfait, il lâcha sa fille qui s'écrasa sans douceur sur le sol pierreux. Sàga fut pétrifié, elle n'eut même pas la force d'articuler un son, trop choqué depuis qu'elle avait vu sa mère mourir. Son père s'en allait tout comme sa mère, ils l'abandonnaient. Le dernier mot de son père fut " fuit " avant qu'il ne rende l'âme en crachant un caillot de sang. La petite resta figée, elle ne se sentait pas la force d'obéir, ni même l'envie. Son instinct de survie l'avait quitté. Les heures s'écoulèrent, aucun villageois ne s'était approché pour voir si le père de la petite était encore en vie. La nuit tombait et petit à petit et la vie s'éveilla de la terre aride. Attirés par l'odeur du sang, des charognards s'approchèrent du corps sans vie. Un chien sauvage daignant la proie s'approcha pour renifler le petit paquet recroquevillé qu'était devenu Sàga. Sentant cette dernière encore en vie, il grogna et commença à la tirer en s'emparant avec sa gueule de ses vêtements. Il la traîna sans difficulté jusqu'à sa tanière. Là, il commença à lui lécher copieusement le visage et la petite le repoussa instinctivement. Elle avait peur. Pourtant l’animal n'avait aucunement l'intention de lui faire du mal, il ou plutôt elle, la regardait avec adoration et curiosité. Voyant cela, la petite cessa de la repousser et commença à regarder le chien avec la même curiosité. Cet échange de regard aurait pu durer longtemps si de petits cris et des mordillements n'avait pas alerté Sàga qui s’intéressa enfin à ce qui se passer à côté d'elle. Trois chiots la regardaient avec réprobations. Ils avaient faim et cette petite étrangère, aussi mignonne soit-elle, distrayait leur maman. Souriant, la petite qui semblait avoir compris, pris l'un des bébés et le tendit à sa mère. Celle-ci comprenant que la récréation était finie, s'empressa d'accomplir ses devoirs de mère en lui adressant un regard d'excuse. Les petits enfin repus allèrent se coucher contre Sàga de même que leur mère. Ils voulaient lui tenir chaud. Touchait par tant de sollicitude et par cette abominable journée, la petite s’endormit. Les jours passèrent et finalement l'enfant prit la décision de quitter cette famille d'adoption. Elle marcha longtemps, très longtemps avant de se trouver nez à nez avec un des assassins de ses parents qui poussa un cri de rage en constatant qu'un des étrangers avait survécu. La petite effrayée prit la fuite et malheureusement ne fut pas assez rapide. L'individu armé d'un cimeterre lui effleura le dos de bas en haut en prenant soin de faire entrer la lame le plus profondément possible dans le corps de la fillette. Heureusement pour elle, il n'eut pas le temps de faire assez profond au point de toucher les organes vitaux . Un Mau égyptien jaillit des fourrées et lui sauta à la figure. Un deuxième pointa son nez, puis un troisième et ainsi de suite. L'homme perdit un œil dans la bataille et prit la fuite. Les chats s'approchèrent alors de l'enfant et miaulèrent d'un air désolé. Ce concert bruyant alerta une de leur gardienne qui s'approcha du corps de la petite. Cette femme était une suivante d'Isis à qui on avait confié la tâche de s'occuper des chats sacrés protecteurs du temple. En ce temps-là, les sœurs d'Isis étaient une communauté marginale composée de sorcières et de femmes sans pouvoirs au service de la déesse. Ce nome toléré par les gouvernants en place, vivait reclus sur l'île de Philae, dernier vestige de la puissance religieuse et culturelle des pharaons. Sorcière de naissance, la gardienne ne perdit pas de temps pour soigner l'enfant, malheureusement elle ne put totalement effacer la trace de la blessure. Il en subsisterait une cicatrice blanche. Sàga fut ramené au temple où elle put raconter son histoire. La grande prêtresse du temple, une vieille muse âgée de 242 ans approchée de sa fin de vie décréta que la longue errance de la petite était révolue, qu'il était temps pour elle de trouver un foyer et surtout d'apprendre. Elle estimait que Sàga avait du potentiel et qu'elle pourrait faire une bonne sorcière. La petite Banshee accepta. Le temps passa et cette fillette devint une splendide jeune femme d'une beauté diaphane et lumineuse. Elle attirait le regard de tous, et ce malgré son port hautain qui accusait la distance et qui lui valait le surnom de "la dame de glace ". Son potentiel magique et ses acquis se révélèrent au-delà de toute espérance et très vite elle se retrouva à la tête de cet ordre neutre et pour l'instant bien à l'abri des conflits qui agitaient l’Europe et le reste du monde. Des amants, elle en avait des tas : hommes, femmes, certains d'une nuit, d'autre plus longtemps. Elle ne les aimait pas vraiment, n'était qu’honnête qu'avec ces réguliers qui savaient réellement ce dont elle avait besoin. Elle absorbait en petite quantité leur énergie vitale et de leur chaleur. En contrepartie, elle pouvait leur donner son corps ou simplement l'illusion de le tenir entre leurs mains. Elle avait ses humeurs et ces têtes. L'amour n'était pas sa priorité, même si elle reconnaissait avec honnêteté qu'il n'y avait qu'un seul homme sur cette terre qui lui faisait perdre la tête et cet homme n'était pas forcément le plus recommandable pour une sorcière. Des années d'ombres et de repli prirent fin lorsqu'une rumeur parvint aux oreilles de Sàga comme quoi une sorcière mystérieuse se rendait de ville en ville en Europe afin de transmettre un message à ses frères et sœurs des ténèbres. Troublée et voulant en savoir davantage, Sàga se rendit à Milan par la voie maritime. Grâce au pouvoir d'une de sœurs d'Isis, le voyage se fit rapidement. Elle arriva donc à temps pour entendre cette femme d'une beauté à couper le souffle et dont les yeux verts semblaient voir au-delà des êtres. Jamais Sàga ne s'était sentie aussi mise à nue. Troublée par cette vision presque à mis chemin du rêve et du cauchemar, elle écouta et appris ce qu'elle avait ignoré pendant des années et des années. La chasse aux sorcières et aux hérétiques, l’acharnement du pape à vouloir créer un monde de lumière sans ténèbres. Il nuisait à l'équilibre du monde. Touché par la cause de cette reine qui l'écrasait de toute sa puissance, Sàga s'empressa de communiquer avec ses sœurs restaient en Égypte. Celles-ci acceptèrent de rejoindre la cause de cette dame, mais à une condition seulement. Elles ne voulaient pas se mêler aux affaires de l'inquisition, elles voulaient être préservées au minimum de la haine. Pendant des siècles, leur confrérie qui en fait tenait plus d'un lieu de refuge et de soin prôner la neutralité. Cette valeur ne devait pas changer. Sàga accepta cette condition d'autant plus qu'elle n'avait aucune envie de sang et de larmes. Elle aspirait uniquement à un équilibre des forces. En tant que représentante de Philae, elle fut considérée comme étant la plus à même a devenir grande sorcière. Elle rassembla de nombreuses sorcières et sorciers sous sa bannière prête à rejoindre le sultanat d’Égypte. Les sœurs d'Isis allaient devenir un ordre de sorcellerie et plus rien ne serait jamais comme avant. Les sœurs s'exposaient à la haine de la chrétienté et à leurs chiens de chasse, les inquisiteurs. Elle prêta serment avec trois autres sorcier(e)s auprès de la reine et reçu une Ankh qui allait devenir le symbole de leur confrérie ainsi que de l'alliance établit avec la sorcière des origines. Elle rapporta l'objet en Égypte avec un manuscrit dépositaire de l'enseignement de pouvoirs magiques. Sàga n'avait pu s'empêcher d'être touché par la forme de l'objet qui était le symbole même de la vie et de l'immortalité. C'était un symbole égyptien, une croix plus précisément avec une boucle au sommet, si différente de celle sur laquelle le christ avait été crucifié. Sàga ne perdit pas de temps à contempler les dons et s'empressa d'en faire bon usage auprès des nouveaux fidèles magiques de l'ordre. Elle garda auprès d'elle les humaines sans pouvoirs et pour la première depuis de nombreuses années, la confrérie devint mixte.
Fonction : Grande Sorcière de Philaé |
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Dernière édition par Sàga le Jeu 1 Mar - 22:11, édité 2 fois |
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